Qu'est-ce que l'empreinte carbone ? Définition, calcul et actions
Temps de lecture : 5 minutes
|Publié le : 28/01/2025
Sommaire
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
Définition de l'empreinte carbone
L'empreinte carbone est un indicateur qui mesure et convertit les émissions de gaz à effet de serre (GES) émises par les activités humaines en équivalent CO2 (CO2e). Ces émissions ont un impact significatif sur l’équilibre du climat.
Chacun et chacune d’entre nous contribue à cet effet de serre par ses activités que l’on pourrait qualifier de “modernes” :
- Consommation de pétrole pour faire tourner des machines (souvent des véhicules).
- Consommation d’électricité pour faire tourner nos équipements.
- Artificialisation des sols (empêchant au sol de “capter” progressivement le CO2 de l’atmosphère) : bâtiments, infrastructures de transports, agriculture intensive.
- Pratiques agricoles industrielles et prépondérance de l’alimentation carnée.
- Consommation de pétrole et autres matériaux pour mettre en circulation une quantité toujours croissante de produits manufacturés.
- Utilisation des services publics et commerciaux essentiels comme les services bancaires, les télécommunications, les soins de santé ou l’enseignement qui nécessitent des infrastructures et des ressources énergétiques importantes.
Bien que le dioxyde de carbone (CO2) soit au centre des discussions, il n’y a pas que le carbone qui pose problème. D’autres gaz sont également responsables du dérèglement climatique, à savoir que comme le carbone, le fait de les relâcher dans l’atmosphère augmente l’absorption des rayonnements solaires, et donc le réchauffement global de la planète.
Comme le carbone, ils sont naturellement présents sur Terre, mais les humains se sont mis à en relâcher de plus en plus dans l’atmosphère, du fait de leurs activités. À ajouter au dioxyde de carbone, nous trouvons six types de gaz à effet de serre :
- Le méthane
- Le protoxyde d’azote
- Les hydrofluorocarbures
- Les perfluorocarbures
- L’hexafluorure de soufre
- Le trifluorure d’azote
La notion d’équivalent CO2, ou CO2e
Pour mesurer la contribution de tous ces gaz à l’effet de serre, nous comparons leur “potentiel de réchauffement global” (PRG), à savoir leur pouvoir de conservation des rayonnements solaires dans l’atmosphère, à celui du dioxyde de carbone. Ainsi, émettre dans l’atmosphère une tonne de méthane, par exemple, c’est équivalent au fait d’émettre 28 tonnes de CO2. On dit que le méthane a un PRG de 28.
Lorsque l’on parle de réchauffement climatique, ou d’émissions de gaz à effet de serre, on utilise donc la notion d’équivalent CO2, souvent écrit CO2e, ou CO2éq, ce qui permet d’inclure dans les calculs l’intégralité des gaz à effet de serre.
De l’empreinte carbone individuelle à l’empreinte nationale
L’empreinte carbone se décline à différents niveaux, chacun permettant de mesurer l’impact des émissions de gaz à effet de serre en fonction de l’échelle observée.
- L’empreinte carbone individuelle évalue les émissions générées par une seule personne en fonction de son mode de vie c’est à dire ses choix de transport, d’alimentation, de consommation et d’énergie. En France, selon le Ministère de la Transition Ecologique, en 2022, l’empreinte carbone moyenne d’une personne par an était estimée en moyenne à 9.2 tonnes de CO2e2.
- L’empreinte carbone d’une entreprise mesure l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre générées par ses activités directes et indirectes dont la production, les déplacements professionnels, le transport de marchandises ainsi que l'énergie et les ressources utilisées. Ce calcul s’appuie souvent sur le bilan carbone, une méthode développée par l’ADEME permettant d’identifier et de quantifier ces émissions puis, à mettre en place des stratégies de réduction de leur impact climatique.
- L’empreinte carbone d’un pays, selon l’Insee “représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par la demande finale intérieure d'un pays (consommation des ménages, des administrations publiques et des organismes à but non lucratif et les investissements), que les biens ou services consommés soient produits sur le territoire national ou importés”3.
Notons qu’il est important de différencier l’empreinte carbone de l’inventaire national des émissions.
En effet, l’inventaire national mesure toutes les émissions de GES produites à l’intérieur des frontières d’un pays, sans tenir compte des échanges internationaux (importations et exportations). En France, il est particulièrement favorable, car une grande partie des biens manufacturés consommés dans le pays sont importés tandis que l’énergie produite sur le territoire est majoritairement décarbonée grâce au nucléaire.
Contrairement à l’inventaire, l’empreinte attribue les émissions à la consommation finale et prend en compte les GES émis pour produire les biens et services consommés dans un pays, même si ceux-ci sont fabriqués à l’étranger. Par exemple, si un produit est fabriqué en Chine avec une énergie fortement carbonée (charbon) pour être vendu en France, ces émissions sont attribuées à l’empreinte carbone française. Cette approche fournit une vision plus globale de l’impact environnemental réel de la consommation d’un pays et contribue à orienter les politiques de réduction d'impact climatique de manière plus complète.
Différences entre empreinte nationale, des entreprises et individuelle :
Émissions nationales | Émissions d’entreprise | Émissions individuelles | |||
---|---|---|---|---|---|
Empreinte territoriale | Basé sur la consommation | Organisation | Produit | ||
Localisation | Dans le pays | Dans le pays + imports - exports | Partout dans le monde | ||
Durée d’empreinte | 1 an | 1 an | N.a. | 1 an | |
Approche cycle de vie (de l’extraction à la fin de vie) |
Non | Oui (Amont et aval Scope 3) | Oui | Oui indirectement via des achats de produits |
|
Peut-on additionner pour obtenir les émissions mondiales annuelles ? | Somme de toutes les émissions territoriales | Somme de toutes les émissions liées à la consommation | Toutes les émissions directes (Scope 1) |
Durée de vie différente + produits intermédiaires |
Somme de toutes les émissions individuelles |
Empreinte carbone ou empreinte écologique ?
L’empreinte carbone est un indicateur important pour mesurer notre impact sur le climat mais elle n’est qu’un aspect parmi d’autres dans l’évaluation globale de notre pression sur l’environnement.
Il existe d’autres indicateurs complémentaires comme l’empreinte eau qui permet de mesurer notre impact environnemental. Elle évalue la quantité d’eau douce affectée par les biens et services que nous utilisons au quotidien.
Ces différents indicateurs, empreinte carbone et empreinte eau, sont complémentaires, offrent une vue plus complète de notre rôle sur le dérèglement climatique et permettent d’identifier des actions concrètes pour réduire notre pression sur les ressources naturelles de la planète.
L'empreinte écologique quant à elle, est un indicateur distinct qui utilise une méthode de calcul différente. Elle vise à évaluer la pression globale exercée par l’humanité sur les écosystèmes, notamment en estimant la surface terrestre et marine nécessaire pour fournir les ressources consommées et absorber les déchets produits. Tout comme le nombre de planètes nécessaires pour subvenir à nos besoins (actuellement estimé à 1,7 Terre), ce n’est pas une extension ou une synthèse de l’empreinte carbone mais un autre outil pour comprendre notre impact environnemental.
> L’empreinte écologique mesure la surface nécessaire pour produire les ressources consommées par la population et pour absorber les déchets qu’elle produit 5.
Le cycle du carbone au cœur des enjeux climatiques
Pourquoi le carbone est-il si important ?
Le carbone est une molécule que l’on trouve naturellement sur notre planète, et qui est indispensable à la vie sur terre. Sa formule chimique est C. Il est présent dans les végétaux, dans le sol, et dans l’atmosphère sous forme de dioxyde de carbone : le CO2 (un atome de Carbone + deux atomes d’oxygène = du carbone sous forme de gaz)… bref, il est partout ! C’est en partie grâce au carbone que nous vivons sur une planète habitable, que nous pouvons respirer, nous nourrir.
Depuis des millions d'années, le carbone circule naturellement entre différents réservoirs de la planète (l’atmosphère, les océans, les sols et les organismes vivants) grâce à ce que l'on appelle le cycle du carbone. Hors influence humaine, ce cycle est équilibré : le carbone passe d’un réservoir à un autre de manière égale.
Le problème, c’est que si la quantité de carbone de la Terre est stable, la répartition de ce carbone entre l’atmosphère, le sol, les végétaux et le reste des êtres vivants est en train de profondément changer depuis plusieurs dizaines d’années.
En particulier, la quantité de carbone présente dans l’atmosphère a fortement augmenté, et cela joue sur le climat. Le carbone présent dans l’atmosphère piège le rayonnement solaire au niveau de la croûte terrestre : on parle d’effet de serre. En d’autres termes, il fait de plus en plus chaud. Et cela va s’aggraver pendant encore des décennies.
Concentration de carbone dans l’atmosphère, en parties par million (ppm) : données issues des carottes glaciaires avant 1958, des mesures de Mauna Loa depuis de nombreuses années.
Comment le carbone arrive t-il dans l’atmosphère ?
Dans ce cycle naturel du carbone, les plantes absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère pour réaliser la photosynthèse. Elles transforment ce CO2 en matière organique qu’elles utilisent pour grandir. Les animaux, en consommant les plantes, absorbent à leur tour ce carbone. Lors de la respiration ou au moment de la décomposition de la matière organique, le carbone retourne dans l’atmosphère sous forme de CO2. De plus, les océans et les sols capturent et stockent une partie de ce carbone, contribuant ainsi à maintenir cet équilibre naturel.
Cependant, depuis l'ère industrielle, ce cycle est déséquilibré. La combustion des énergies fossiles, la déforestation et certaines pratiques agricoles libèrent chaque année des quantités de CO2 bien plus élevées que ce que les réservoirs naturels peuvent absorber.
En effet, le carbone est “libéré” dans l’atmosphère par nos activités humaines qui en extraient des végétaux et du sol pour le brûler. Par ce processus, le carbone C est transformé en dioxyde de carbone CO2, qui part donc dans les airs. Il en est ainsi du bois abattu pour se chauffer, par exemple. Mais le pire poste d’émission de carbone dans l’atmosphère, c’est l’utilisation de pétrole comme carburant.
Le pétrole, ce sont d’anciens végétaux qui pendant des millions d’années se sont sédimentés et progressivement enfouis dans le sol. La concentration en carbone du pétrole est très importante. En brûler pour faire tourner un moteur, c’est relâcher une grande quantité de CO2 dans l’atmosphère, du carbone qui avait mis des millions d’années à se stocker dans le sol.
Pourquoi le réchauffement climatique pose problème ?
La chaleur générée par l’accumulation de carbone dans l’atmosphère est problématique à de nombreux égards. La planète ne s’est jamais réchauffée aussi vite, de toute l’histoire du vivant. Ce surcroît de chaleur est loin d’être équitablement réparti sur la surface terrestre, et génère çà et là de très brusques changements de climat, et les conséquences qui vont avec.
Les impacts majeurs constatés par les climatologues concernent notamment 6 :
- la fonte des glaces,
- la hausse du niveau des mers et océans,
- l’intensification des événements météorologiques extrêmes (canicules, inondations, ouragans…),
- la modification des courants océaniques (tempêtes plus violentes),
- le recul de la biodiversité,
- l’augmentation de tensions autour de l’accès à l’eau et à la nourriture,
- la multiplication des incendies…
Les neufs limites planétaires
Le bouleversement climatique n’est qu’une des neuf limites planétaires mais elle a des conséquences directes sur la plupart des autres limites. Ainsi de la biodiversité, qui n’a pas le temps de s’adapter ni de migrer, et qui disparaît progressivement.
Le calcul de l’empreinte carbone
L’objectif de réduction
Les Français émettent donc en moyenne 9,2 tonnes de CO2e par an. Cette moyenne varie beaucoup selon les modes de vie, l’utilisation ou non de la voiture, de l’avion, la vie en maison ou en appartement, le mode de chauffage, l’alimentation… Majoritairement, les empreintes varient entre 4 et 15 tonnes par personne et par an. C’est beaucoup trop par rapport à ce que la planète peut absorber. Les experts s’accordent pour dire que pour maintenir une Terre vivable pour tous, nous devons réduire cette empreinte à 2 tonnes de CO2e par an et par personne.
Répartition des empreintes calculées sur le site Nos Gestes Climat - étude OpinionWay menée entre le 21 avril et le 10 mai 2023 auprès d’un échantillon de 4 096 personnes, représentatif de la population française adulte.
Un sacré objectif, qui invite à ce que l’on se retrousse tous les manches !
Place au calcul
Calculer son empreinte carbone permet de comprendre l’impact environnemental de son mode de vie et d’identifier les actions à mettre en place pour le réduire.
Depuis 2020, l’ADEME (l’Agence de la transition écologique) a mis en ligne un calculateur en ligne, entièrement ouvert, libre et documenté, pour calculer son empreinte individuelle. Pédagogique, il vous invite à réaliser votre bilan carbone individuel en quelques minutes. Contributif, il permet aux utilisateurs de questionner, suggérer ou critiquer le simulateur, participant ainsi à sa qualité.
Le but du calculateur d’empreinte carbone est de savoir où on en est par rapport à l’objectif global des 2 tonnes d’équivalent CO2e et de comprendre quels sont ses principaux postes d’émission de gaz à effet de serre, et comment il serait possible de les réduire. Quelles actions, au quotidien, sont plus émettrices ? Existe t-il des alternatives moins, ou non émettrices ?
Pour ce faire, vous êtes invités à détailler des éléments de votre mode de vie : transport, alimentation, logement, consommation. Ces informations sont ensuite converties en équivalent CO2 pour obtenir** une estimation globale de l’empreinte carbone.**
Le simulateur Nos Gestes Climat s’appuie sur des questions posées à l’utilisateur pour fournir un résultat précis.
Le calcul repose sur deux types de ratios pour évaluer les émissions de CO2 : les facteurs d’émissions unitaires et monétaires.
- Facteurs d’émission unitaires : la méthode principale repose sur des facteurs d’émission spécifiques associés à des consommations ou des usages. Ces facteurs d’émission permettent de relier directement une unité consommée à une quantité d’émissions de CO₂. Cette approche, basée sur des données détaillées et spécifiques, offre des résultats précis et fiables en partant directement des consommations déclarées par l’utilisateur.
- Estimations monétaires : lorsque les données physiques ne sont pas disponibles, le calcul utilise une estimation basée sur les dépenses. Dans ce cas, le calcul attribue à l’utilisateur une part de l’empreinte nationale du secteur en fonction de son niveau de consommation (gros, moyen ou petit consommateur). Cette méthode, bien que moins précise, permet de couvrir des activités où les facteurs d’émission spécifiques n’existent pas encore. L’objectif est de limiter au maximum l’utilisation des ratios monétaires car ils sont plus approximatifs mais sont nécessaires pour fournir une estimation complète de l’empreinte carbone lorsque les données détaillées manquent.
Les principaux postes d’émissions
L’empreinte carbone individuelle est composée de plusieurs grands postes d’émissions chacun ayant un impact particulier en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Comprendre cette répartition permet d’identifier les actions les plus pertinents agir contre le changement climatique. Découvrons une répartition pour un Français, en moyenne et par an :
- Le transport : l’empreinte carbone du transport constitue la plus grande part de l’empreinte carbone individuelle avec 2,9 tonnes de CO2e par habitant. Elle est principalement due aux déplacements en voiture et en avion, les véhicules thermiques et les trajets aériens étant parmi les plus polluants.
- Le logement : l’habitat représente 2,1 tonnes de CO2e par an par habitant. Les principales sources d’émission sont le chauffage, la consommation d’électricité, la construction et la rénovation des logements mais aussi l’achat du mobilier.
- L’alimentation : le régime alimentaire correspond à 2 tonnes de CO2e par an par habitant. Les choix alimentaires, notamment la consommation de produits d’origine animale et les produits transformés.
- Les services sociétaux : les services publics et marchands communs tels que la santé, l’éducation, les banques ou encore les télécommunications génèrent environ 1,4 tonnes de CO2e par an par habitant. Ces émissions proviennent de leurs activités ainsi que de l’utilisation des infrastructures nécessaires à leur fonctionnement.
- Les biens et services : les biens de consommation et les services regroupés génèrent près de 0,9 tonnes de CO2e par an par habitant. Ce poste inclut les émissions associées à la production, au transport et à l’utilisation de biens comme les vêtements et les appareils électroniques.
10 actions pour réduire son empreinte carbone
Bien plus que des “écogestes”, certaines actions ont un impact majeur sur la réduction de l’empreinte carbone. Pour agir efficacement, il est important de se concentrer sur les changements ayant le plus d’impact potentiel pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Voici un tableau des actions prioritaires, des plus aux moins impactantes en moyenne, pour aider chacun à** réduire son empreinte au quotidien**.
Action | Description |
---|---|
Privilégier les mobilités douces | Remplacer la voiture par des modes de transport plus écologiques comme le vélo, la marche, le train ou les transports en commun diminue les émissions de manière significative. |
Éviter les trajets en avion | L’empreinte carbone des voyages en avion est importante, surtout sur de longues distances. Réduire les vols ou privilégier le train est une action fortement impactante. |
Réduire la consommation de viande | Diminuer la consommation de viande, particulièrement le bœuf, permet de réduire considérablement les émissions dues à l’élevage. |
Manger des produits locaux et de saison | Choisir des aliments locaux et de saison limite les émissions liées au transport et à la production sous serre. En plus, les fruits et légumes de saison sont bien meilleurs au goût ! |
Réaliser des travaux d’isolation de son logement | Améliorer l’isolation thermique réduit les besoins en chauffage et améliore le confort. |
Allonger la vie de ses appareils et meubles | Réparer, entretenir et utiliser plus longtemps les appareils électroniques et les meubles limite les émissions liées à la production de nouveaux biens. |
Acheter deux fois moins de vêtements | Réduire les achats de vêtements réduit l’impact environnemental de l’industrie textile, très énergivore et émettrice de gaz à effet de serre. |
Privilégier les modes de chauffage peu émetteurs | Préférer des systèmes de chauffage à faibles émissions comme l’électricité renouvelable ou le chauffage au bois. |
Réduire ses déchets | Adopter des habitudes de réduction de déchets (compostage, réutilisation) et limiter le gaspillage alimentaire contribuent à limiter les émissions liées à la gestion des déchets. |
Privilégier les produits d'occasion | Acheter des biens d’occasion réduit les besoins de production et les ressources utilisées allégeant ainsi l’empreinte carbone globale. |
Réduire son empreinte carbone est nécessaire mais il faut aussi rester vigilant face à l’effet rebond, un phénomène où les gains en efficacité ou en réduction peuvent être annulés par une augmentation de la consommation.
À vos marques, prêts, réduisez !
Les points clés à retenir
- Le carbone est essentiel à la vie sur Terre et circule naturellement entre l’atmosphère, les océans, les sols et les êtres vivants. Les activités humaines perturbent ce cycle et augmentent la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
- L’accumulation de CO2 dans l’atmosphère contribue à un réchauffement rapide de la planète, entraînant des effets catastrophiques comme la fonte des glaces, l’élévation du niveau des mers, des événements météorologiques extrêmes et le recul de la biodiversité.
- L'empreinte carbone est un indicateur qui mesure la quantité totale de gaz à effet de serre (GES) émis directement ou indirectement par une personne, une entreprise ou un pays. Elle est exprimée en tonnes équivalent CO2 (CO2e).
- Les Français émettent en moyenne 9,2 tonnes de CO2e par an, un chiffre bien supérieur aux 2 tonnes recommandées en 2050 par les Nations Unies.
- Grâce au calculateur Nos Gestes Climat de l’ADEME, chacun peut estimer son empreinte carbone individuelle en seulement 10 minutes. Déjà 2 millions de personnes ont passé le test !
- Les émissions de carbone des Français proviennent du transport, de leur logement, de l’alimentation et des biens et services. Connaître l'empreinte de chaque poste aide à cibler les actions pour le réduire.
N’est-il pas temps de connaître votre empreinte carbone ?
SOURCES :
Amanda,
Amanda est rédactrice pour le blog Nos Gestes Climat. Spécialisée dans le numérique responsable, elle aide à réduire l'empreinte numérique tout en sensibilisant et en informant sur les pratiques les plus durables.