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L’empreinte carbone des transports : et si on décarbonait nos trajets ?

Avion, voiture, train… Calculez l’empreinte de vos déplacements et agissez sur vos émissions de CO₂ grâce à une mobilité plus durable.

Empreinte carbone transport
République Française
ADEME
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Les émissions de carbone des modes de transport

Le transport, c’est ce qui permet d’aller travailler, voir ses proches ou partir en vacances.

La voiture occupe une place centrale dans l’empreinte carbone des Français tout simplement parce qu’elle reste de loin le moyen de transport le plus utilisé au quotidien. L’avion arrive ensuite car même si on l’emprunte beaucoup moins souvent, chaque trajet couvre généralement de très longues distances… et chaque kilomètre parcouru pèse lourd dans le bilan carbone.

Les autres moyens de transport (train, bus, vélo…) apparaissent beaucoup moins dans l’empreinte, soit parce qu’ils sont nettement moins émetteurs, soit parce que les distances parcourues restent modestes en comparaison.

Impact environnemental repas

Quel est le moyen de transport le plus polluant ?

Tous les modes de transport n’ont pas le même impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Selon le véhicule choisi (et son taux de remplissage) l'empreinte carbone d’un trajet peut varier considérablement.

Sur le papier, un trajet Paris - Marseille c’est 750 kilomètres mais côté carbone, les ordres de grandeur explosent selon le mode de transport choisi [2].

Pour comparer, les chiffres ci-dessous correspondent à l’empreinte d’une personne (sauf pour le covoiturage, calculé ici avec deux passagers).

  • TGV : 2,2 kgCO₂e

  • Autocar thermique : 22,1 kgCO₂e

  • Voiture électrique : 77,6 kgCO₂e

  • Co-voiturage thermique : 81,6 kgCO₂e

  • Voiture thermique : 163 kgCO₂e

  • Avion court courrier : 194 kgCO₂e

    • ¿Lo sabías?

      Un aller-retour Paris - New York émet environ 1,8 tonne de CO₂e

      Un jour j’irai… ou peut-être pas.

    • ¿Lo sabías?

      Les déplacements domicile - travail représentent 13% des émissions de gaz à effet de serre des transports

      Comme quoi, les petits trajets…

    • ¿Lo sabías?

      Un aller-retour Paris - New York émet environ 1,8 tonne de CO₂e

      Un jour j’irai… ou peut-être pas.

    Réduire l’empreinte carbone des déplacements : par où commencer ?

    Quand on regarde de près l’empreinte carbone des Français, les déplacements ressortent comme l’un des postes les plus visibles. Ce n’est pas seulement une affaire de distance parcourue mais surtout de choix du mode de transport. Au-delà du climat, les déplacements génèrent aussi d’autres formes de pollution : air, sols, bruit, ressources mobilisées pour produire et recycler les véhicules… autant de sujets qui rappellent que l’impact de nos choix de transport ne se limite pas au carbone.

    Réduire son empreinte carbone liée aux transports, c’est possible et surtout souhaitable. Il ne s’agit pas de renoncer à se déplacer, mais de privilégier les mobilités actives et de repenser certaines habitudes.

      • Réduire l’utilisation de sa voiture individuelle
      • Privilégier les mobilités actives (marche, vélo, trottinette…)
      • Prendre le train plutôt que l’avion
      • Préférer des véhicules électriques
      • Privilégier des véhicules aux dimensions adaptées
      • Repenser son rapport au voyage, moins (loin) mais mieux !

      Comprendre pour agir

      Agir sur l’empreinte des transports, c’est d’abord comprendre l’impact de ses choix. À travers une sélection d’articles, nous vous invitons à explorer les liens entre mobilités et changement climatique, nous décryptons les choix de déplacement du quotidien et nous partageons des pistes pour adopter une mobilité bas carbone sans renoncer à bouger.

      Mieux se déplacer grâce aux moyens de transport écologiques

      Les déplacements rythment nos vies et relient nos activités, nos proches, nos projets. Les mobilités durables sont une invitation à repenser ses trajets avec un GPS réglé sur sobriété et décarboné.

      C’est aussi agir avec des avantages concrets sur la planète, sa santé et son budget ! Bien sûr, cela demande parfois de revoir ses habitudes mais les bénéfices dépassent largement l’effort.

      • Les mobilités durables

        Les mobilités durables réduisent les émissions de CO2 et contribuent à lutter contre le réchauffement climatique.
      • Réduire l'impact environnemental

        Moins de pollution, moins de bruit : un mieux pour notre santé et pour les écosystèmes.
      • Faire du bien à son porte-monnaie

        Des déplacements durables, c’est aussi moins de carburant, moins d’entretien… et plus d’économies.

      FAQ

      • Quel est l'impact des transports sur l'environnement ?

        Le secteur des transports est au cœur de nos vies puisqu’il est indispensable pour nos activités et nos échanges. Pourtant son influence sur l’environnement dépasse largement les émissions de gaz à effet de serre. Ses impacts se manifestent sous différentes formes parmi lesquelles on compte :

        • La consommation d’énergie fossile qui participe à l’épuisement des ressources naturelles...
        • La pollution de l’air avec des émissions de particules fines et d’autres polluants qui affectent la santé humaine.
        • Le bruit qui est une source de nuisances dans les zones urbaines et périurbaines.
        • L’artificialisation des sols et la fragmentation des habitats dues à la construction d’infrastructures routières, ferroviaires et portuaires.
        • La pollution des eaux causée par les rejets et déversements liés au transport maritime ou routier.
        • Les émissions de gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique.

        Ces multiples formes de pollution et de dégradation environnementale montrent qu’il ne suffit pas de réduire les émissions de CO₂ pour agir efficacement. Une vision globale qui intègre aussi la qualité de l’air, la santé, le bruit et la préservation des milieux naturels est indispensable pour relever les défis de la mobilité durable.

      • Quelle est l’empreinte carbone des transports en France ?

        L’empreinte carbone des transports correspond aux émissions totales de gaz à effet de serre générées par les déplacements de personnes et de marchandises. Cela inclut non seulement la combustion des carburants fossiles mais aussi les émissions indirectes liées à la fabrication des véhicules, la construction et l’entretien des infrastructures, ainsi que la production d’énergie nécessaire.

        En France, le secteur des transports représente environ 31 % des émissions nationales de CO₂e équivalent [1] soit près d’un tiers des émissions totales, ce qui en fait le premier poste d’émissions devant l’empreinte carbone de l’alimentation ou du logement.

        À l’échelle mondiale, les transports sont responsables d’environ un quart des émissions de CO₂.

      • Comment calculer le bilan carbone d’un trajet ?

        Calculer l’impact carbone d’un trajet repose sur plusieurs paramètres dont la distance parcourue, le mode de transport utilisé, le nombre de passagers et la source d’énergie (électricité, carburant fossile, biocarburant). Les émissions indirectes liées à la fabrication du véhicule ou à la construction des infrastructures peuvent aussi être intégrées pour un bilan plus complet.

        Pour faciliter ce calcul, des outils en ligne fiables basés sur les données de l’ADEME sont disponibles. Le simulateur Nos Gestes Climat permet d’estimer rapidement son empreinte carbone individuelle, en intégrant l’ensemble de ses habitudes y compris les déplacements. Pour une estimation plus précise d’un trajet, l’outil Impact CO₂ propose un calcul détaillé tenant compte du mode de transport.

      • Quel est le moyen de transport le plus écologique ?

        Le moyen de transport le plus écologique est celui qui émet le moins de gaz à effet de serre par passager au kilomètre c’est-à-dire l’impact environnemental lié à chaque kilomètre parcouru par chaque voyageur. Dans ce classement, les mobilités douces comme la marche et le vélo arrivent largement en tête car ils ne génèrent quasiment aucune émission directe de CO₂ tout en offrant des bénéfices supplémentaires pour la santé et le bien-être.

        Parmi les transports motorisés, les trains électrifiés, en particulier le TGV en France, affichent une empreinte carbone très faible. Cette performance s’explique par la capacité à transporter un grand nombre de passagers et par l’efficacité énergétique propre aux réseaux ferrés modernes. Un bon taux d’occupation du train optimise encore cette faible empreinte.

        En revanche, la voiture individuelle utilisée en solo est bien plus émettrice car toutes les émissions du véhicule sont imputées à un seul passager. L’impact carbone diminue cependant fortement dès que plusieurs personnes partagent un même trajet, comme dans le cas du covoiturage. De même, le transport en commun (bus, tramway) est plus efficace par passager que la voiture, surtout lorsqu’il est bien rempli.

        L’avion, notamment sur les trajets courts et moyens courriers, figure parmi les moyens de transport les plus polluants en raison de sa forte consommation énergétique par passager - kilomètre et des émissions additionnelles liées à l’altitude (traînées de condensation, oxydes d’azote). Pour les longues distances, l’avion reste souvent la seule option pratique mais son impact carbone reste très élevé.

      • Qui pollue le plus : l’avion ou la voiture ?

        En moyenne, l’avion pollue plus que la voiture par passager au kilomètre surtout sur les courts et moyens trajets. Cependant, cette différence dépend largement du taux de remplissage et du nombre de passagers dans la voiture.

        Un conducteur seul en voiture thermique peut avoir une empreinte carbone comparable à celle d’un passager en avion. Cette similitude vient du fait que dans une voiture individuelle toutes les émissions liées au véhicule sont supportées par une seule personne. En revanche, dès que plusieurs passagers partagent un même véhicule, l’impact carbone par personne diminue sensiblement. Pour l’avion, c’est le taux de remplissage qui joue ce rôle, un avion plein répartit mieux ses émissions entre les passagers, tandis qu’un vol avec peu de voyageurs fait augmenter l’empreinte carbone par tête.

        De plus, l’aviation génère des émissions additionnelles non liées au CO₂ qui renforcent son impact climatique mais sont souvent absents des calculs standards.

        En résumé, si vous voyagez seul en voiture, votre impact peut être comparable à celui d’un vol en avion, mais partager la voiture, prendre les transports collectifs ou opter pour un avion bien rempli réduit considérablement l’empreinte par passager.