L'empreinte carbone du logement : réduire le CO₂ chez soi
Calculez l’empreinte carbone de votre maison ou votre appartement et découvrez comment agir même sans être propriétaire.
Pourquoi calculer l’empreinte carbone de son logement ?
D’un logement, on dit souvent qu’il est lumineux ou sombre, grand ou petit, bien ou mal situé, calme ou bruyant etc (critères que nous passerons à la loupe au moment de déménager !). Mais vous entendrez rarement quelqu’un dire qu’il a une faible empreinte carbone. Pourtant, une maison ou un appartement émet bel et bien du CO₂.
Cette empreinte vient du chauffage, de l’eau chaude, de l’électricité pour les appareils du quotidien… et aussi des matériaux nécessaires pour construire ou rénover.
Et surtout, un facteur pèse lourd : la surface en m². Plus de mètres carrés à construire, à chauffer ou à rafraîchir, et plus d’équipements stockés ou utilisés.
L’impact des bâtiments sur l’environnement
Derrière les lettres et les couleurs du DPE et de la classe GES, il y a une réalité simple : certains logements émettent beaucoup plus de CO₂ que d’autres. Les passoires thermiques en sont l’exemple le plus parlant. Toutefois, l’empreinte d’un logement dépend aussi de ses équipements et de la façon dont on l’utilise.
Un chauffage très émetteur
Un chauffe-eau mal réglé
Un éclairage ou des appareils énergivores
Une isolation insuffisante
¿Lo sabías?
4,8 millions logements sont des passoires thermiques en 2023 soit 15,7% du nombre total de résidences principales.Un gouffre énergétique.
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Viser 19 °C dans les pièces de vie, c’est le bon réflexe.**Tournez le bouton pour baisser la facture !
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4,8 millions logements sont des passoires thermiques en 2023 soit 15,7% du nombre total de résidences principales.Un gouffre énergétique.
Réduire l’empreinte carbone de son logement
Réduire l’impact climatique de son logement peut prendre des formes très différentes. Cela va de simples réglages ou “écogestes” du quotidien à des travaux de rénovation plus ambitieux.
Certains gestes peuvent sembler anodins pris isolément mais à grande échelle ils comptent vraiment. Et pour les actions plus coûteuses, comme la rénovation énergétique par exemple, des aides de l’État existent. Bref, les solutions sont nombreuses, et elles riment presque toujours avec économies d’énergie, et donc, d’économies sur la facture, à court ou long terme.
- Baisser la consigne de son chauffage
- Installer un thermostat programmable
- Opter pour un système de chauffage moins émissif
- Rénover son logement en BBC
- Installer des panneaux solaires (thermiques ou photovoltaïques… ou les deux !)
- Rafraîchir son logement naturellement plutôt qu’avec une clim
- Choisir une offre d'électricité engagée
Comprendre pour agir sur nos m²
Agir sur l’empreinte du logement, c’est d’abord comprendre d’où viennent les émissions. À travers une sélection d’articles, nous décryptons l’impact de ses habitudes, de l’électricité ou encore de la construction et nous partageons des pistes concrètes pour réduire les émissions de CO₂ chez soi et gagner en confort.
Réinventer son logement pour le climat
Un logement écologique, c’est moins de CO₂ émis, moins d’énergie consommée et plus de confort au quotidien. Cela demande parfois de revoir ses habitudes ou d’engager des travaux mais les bénéfices dépassent largement l’effort avec des factures allégées, de vraies économies d’énergie, une meilleure qualité de vie et une contribution directe à la lutte contre le changement climatique.
Construire et rénover durable
Isolation, équipements performants et énergies renouvelables sont autant de leviers pour réduire les émissions.
Des aides pour passer à l’action
Des dispositifs publics existent pour rendre la rénovation plus accessible et accompagner chaque étape du projet.
Vers des villes écologiques
Privilégier l’habitat collectif et la proximité des services permet de réduire l’empreinte carbone et d’améliorer le cadre de vie.
FAQ
Quel est l’impact du logement sur l’environnement ?
Le secteur du bâtiment (logements et tertiaire) représente 18% des émissions nationales de gaz à effet de serre en France ce qui en fait le troisième poste le plus émetteur après les transports et l’agriculture (notre-environnement.gouv.fr). Mais l’impact ne s’arrête pas aux émissions de CO₂. En effet, la construction et la rénovation mobilisent des matériaux très émetteurs et gourmands en ressources (dont en eau), génèrent des déchets, artificialisent les sols et contribuent à la perte de biodiversité.
Qu’est-ce qui dégage du CO₂ dans une maison ?
L’essentiel des émissions vient du chauffage (surtout au fioul et au gaz), de la production d’eau chaude, de l’électricité pour l’éclairage et les appareils. L’empreinte inclut aussi la construction du logement, très émettrice à cause des matériaux comme le béton et l’acier, et peut intégrer des usages supplémentaires comme une piscine ou la clim.
Qu’est-ce que la classe GES pour un logement ?
Le DPE (Diagnostic de performance énergétique) est un document obligatoire pour toute vente ou mise en location d’un logement. Il attribue deux étiquettes : la classe énergie, qui indique la consommation d’énergie et la classe GES qui mesure les émissions de CO₂ par m² et par an. L’échelle va de A (très faible impact) à G (très fort impact). Les logements classés F ou G sont appelés passoires thermiques car ils consomment beaucoup d’énergie, coûtent cher à chauffer et rejettent énormément de CO₂.
Avec Nos Gestes Climat, le calcul va plus loin que le DPE. Il intègre non seulement la consommation d’énergie mais aussi la construction, l’entretien et certains usages spécifiques comme une piscine ou les nuitées passées dans d’autres logements (vacances, déplacements).
Comment puis-je réduire l’empreinte carbone de ma maison ?
- Il est possible de réduire l’empreinte de son logement à plusieurs niveaux.
- Grâce aux écogestes : chauffer les pièces de vie à 19°, éteindre les veilles, limiter les bains, souscrire à une offre d'électricité verte (cela ne change pas directement ce qui sort de la prise mais c’est un moyen de soutenir le développement des énergies renouvelables).
- Grâce à des actions structurelles : isoler les combles et les murs, remplacer une vieille chaudière par un système plus sobre, installer un thermostat programmable ou des panneaux photovoltaïques, privilégier un logement existant plutôt qu’un logement neuf.
- En repensant certains usages spécifiques : une piscine ou une clim consomment beaucoup alors qu’il est possible de réduire son impact avec des équipements adaptés, par exemple un ventilateur de plafond.
- En tenant compte des vacances : chaque nuitée passée dans un autre logement (hôtel, location, résidence secondaire) s’ajoute aussi à l’empreinte logement avec des impacts plus ou moins légers selon le type d’hébergement.
- Il est possible de réduire l’empreinte de son logement à plusieurs niveaux.
Quelle est l’empreinte carbone d’un logement ?
L’empreinte carbone d’un logement correspond aux gaz à effet de serre (CO₂ et équivalents) émis par une maison ou un appartement. Elle dépend du chauffage, de l’eau chaude, de l’électricité et des appareils du quotidien, mais aussi de la construction et de l’entretien du bâtiment. Plus la surface est grande, plus les émissions augmentent. Le calcul peut aussi inclure certains éléments spécifiques comme une piscine qui consomme énergie et eau supplémentaires.