Logement
Comment évalue-t-on l’empreinte carbone d’un logement ? Quels sont les modes de construction les plus durables ? Et si penser l’habitat durable, c’était aller au-delà de l’enveloppe-même du logement ? Demain, à coup sûr, nous habiterons différemment nos territoires.
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FAQ
Vos questions sur le logement durable
Quels modes d’habitat alternatifs permettent de réduire l’empreinte carbone du logement ?
Un peu partout en France, et dans le monde, des citoyens ou collectifs tentent de repenser leur manière d’habiter un territoire, un lieu… Et les solutions qu’ils trouvent sont souvent matière à réflexions.
L’habitat partagé nous confronte à l’idée de propriété et de communs. Les partageurs achètent ensemble un bien, et partagent plus ou moins d’espaces et d’usages (salle commune, buanderie, potager…). Ce partage des m² permet de réduire les surfaces allouées par personne.
L’habitat léger questionne notre rapport à la pierre. Et si l’on habitait un lieu sans en artificialiser le sol ? Et si le logement était amovible, potentiellement éphémère ? L’artificialisation des sols est une des grandes sources d’empreinte carbone du logement. Et l’habitat léger force à concevoir des logements plus petits, donc à l’empreinte, elle aussi… légère.
Quel est l'intérêt d'isoler son logement ?
Isoler son logement est le meilleur investissement que l’on puisse faire, à la fois pour préserver les écosystèmes et réduire son empreinte… et ses dépenses !
En moyenne, chauffage et climatisation représentent les deux tiers de nos factures annuelles d’énergie. C’est colossal. Ces kWh de chauffage pèsent lourd sur les budgets, autant que sur les émissions de gaz à effet de serre (et plus l’énergie en question est carbonée, plus l’effet est grand, comme avec le gaz ou le fioul).
Isoler son logement réduit les besoins en chauffage ou en climatisation, ce qui préserve le climat et votre portefeuille.
Pourquoi choisir une offre d’électricité engagée ?
Pour permettre de viser une empreinte moyenne de 2 tonnes en 2050, il est important de contribuer à réduire le facteur d’émission du mix énergétique français. C’est-à-dire, de réduire l’empreinte moyenne d’un kWh produit sur le territoire.
Le mix énergétique français est déjà relativement décarboné, avec une bonne part de l’énergie produite par le nucléaire. Ce qui prête évidemment à débat. Pour décarboner l’énergie, il va nous falloir investir massivement dans les énergies renouvelables. Choisir une offre d’électricité engagée participe à cette démarche, en obligeant les fournisseurs à produire au moins autant d’énergies renouvelables que ce qui a été acheté par les consommateurs.
Pour ne pas se tromper dans son choix d’une offre engagée, faites confiance au label VertVolt de l’ADEME !
Mieux vaut-il construire du neuf ou rénover de l’ancien ?
Depuis les années 1970, les surfaces consacrées au logement ont explosé en France, passant de 23 m² / habitant, à 40 m² / habitant.
L’artificialisation des sols est une cause importante de disparition de puits de carbone, et elle a un impact considérable sur la biodiversité. En tout état de cause, si vous vous demandez s’il vaut mieux acheter et rénover de l’ancien, ou construire du neuf, privilégiez l’ancien.
Quels sont les types de maison les plus écologiques ?
Nous manquons malheureusement de données sur l’empreinte carbone de construction selon les types de maisons. Mais nous en avons sur les matériaux, donc nous pouvons assez aisément extrapoler !
Le béton a la pire empreinte, avec 11 kgCO2e/m². Le parpaing suit de près, avec près de 9 kgCO2e/m². À l’inverse, une ossature avec panneaux de bois aura une empreinte négative de 13 kgCO2e/m² (liée au fait que le bois mobilisé dans la construction devient un puits de carbone). L’ensemble de ces données est accessible sur la base des données de construction INIES.